14 - Juillet 98: Diane de Poitiers

une énigme

Dans les trois tableaux, de sa main gauche, Diane de Poitiers semble dissimuler, cacher, mais de façon à ce que l'on voit qu'elle cache, un médaillon qu'elle porte passé au cou, avec sur ce médaillon sans doute un portrait. De sa main droite cette fois, elle sort de son coffret à bijoux une petite bague qu'elle montre aux spectateurs dans un geste d'une ostentation tellement frappante que nettement, nous savons tous que c'est ce que nous devons voir. Elle cache un portrait, elle montre une bague, premier élément du décryptage.
Dans les trois tableaux, face à Diane se trouve un miroir, son visage nous est donc présenté deux fois. Ce miroir est soutenu par une représentation de Mars et Vénus; miroir de Mars et Vénus, reflet de Diane, c'est un deuxième élément à décrypter.
Enfin, le dernier élément, dans les trois tableaux s'échappe du coffre à bijoux un rang de perles. Ces perles proviennent d'un collier chargé d'histoire. Ce collier de 7 rangs de perles, les plus belles du monde (il avait fallu parait-il 7 siècles pour les réunir et 400 morts) a été acquis par un pape, Clément VII, qui le donne à sa nièce Catherine de Médicis. L'époux de Catherine de Médicis, Henri II, en offre un rang à sa favorite Diane; c'est ce rang qui figure sur les tableaux.

Henri a fait de Diane une nouvelle Aphrodite en la parant de l'écume de la mer. Mais comme Aphrodite pour Mars, Diane doit cacher son amour en voilant le médaillon du roi, mais elle montre également au monde le lien qui la lie au moyen de l'anneau qu'elle présente ostenciblement.

Retour au tableau de Bâle