En 1915, l'historien Hermann Voss
attribue deux
toiles du musée de Nantes à Georges du Mesnil de La
Tour.
En 1922,
un historien d'art de génie, Louis
Demonts, est frappé de voir dans les musées de la
province
française, à Nantes, Epinal et Rennes surtout,
des tableaux qui, très visiblement, appartiennent à
la
même main. Cette redécouverte reste dans la confidence
des salons réservés de l'intellectualisme
le plus haut.
Le grand public bien sur n'en saura rien.
En 1926, un collectionneur, Pierre Landry,
achète Le tricheur. En le
nettoyant, il trouve la signature !
En
1934 enfin, une formidable exposition au musée de
l'Orangerie à Paris présente treize oeuvres
de Georges
de La Tour. C'est un troisième historien, Charles
Sterling, qui propose ces découvertes
dans "Les
peintres de la réalité", aux côtés par
exemple, de Philippe de Champaigne ou
des frères Le Nain.
Au fil des annnées qui suivent, d'autres trouvailles, d'autres découvertes complètent ce premier groupe. Ces trésors méconnus retrouvent une identité !