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Paddy : graine du riz avant qu'elle ne soit décortiquée pour la consommation

Padmasana : posture dite du lotus, favorable à la pratique de la méditation. Le pratiquant est assis sur le sol (ou sur un coussin), dos bien droit, jambes croisées, genoux au sol, plantes des pieds retournées vers le haut

Pahârî : style de peinture de miniaturistes qui s'est développé, à partir de l'école Kângrâ, dans le petit royaume de Kangri, sous le patronage des rois Rajpût au 17 ème, et surtout au 18 ème siècle; il s'est ensuite répandu en Uttar Pradesh et Himachal Pradesh, dans divers centres comme Kulû, Guler, Nurpûr, etc.; ce style est très différent du style moghol prédominant à l'époque

Pallava : Succédant aux premiers Chola, Kanchipuram fut la capitale des Pallava vers la fin du 3ème siècle. Au 7 ème et 8 ème siècle, cette dynastie domina une région qui s'étendait du centre de l'Andhra Pradesh jusqu'à la Kaveri; la capitale était Kanchipuram (Tamil Nadu).
L'apogée des Pallava se situe à l'époque du roi Narasimhavarman (630-668), sous le règne duquel les Chalukya, voisins de l'ouest, connaissent la défaite. En fait, les Pallava menèrent une incessante politique de combats contre les Chalukya, qui furent vaincus, avec la chute de Badami, en 642, mais furent aussi vainqueurs en 674 et 731. Ils mènent également des combats contre les Ganga, les Pandya, les Chola et les rois de Ceylan. Mais ce sont bientôt les Pallava eux-mêmes qui vont s'effondrer sous les coups de boutoir des Chola de Tanjore à partir du 9ème siècle, dont ils deviennent les vassaux. Ils finissent par disparaître au 13ème siècle.

Pândava : Dans l'épopée du Mahâbhârata, les cinq fils de Pandu (les Pândava), (Yudishtira, Bhîma, Arjuna, Nakula et Sahadeva), dont l'épouse est la belle Draupadi, livrent une bataille sans merci à leurs cousins, les cent Kaurava, dont le chef est Duryodhana, pour retrouver le royaume dont ils ont été spoliés. Ils sont conduits par Arjuna que Krishnâ, le dieu suprême, assiste comme conducteur de son char. Cet épisode célèbre, conté dans la Bhagavad Gîtâ, l'un des livres du Mahâbhârata, est le prétexte à un exposé fondamental sur les voies du Yoga.

Pandya : La capitale en était Madurai (Tamil Nadu). Dynastie mentionnée dès l'époque d' Ashoka (comme les Chola d'ailleurs), elle resta discrète, et même vaincue par les Chola au 10ème siècle. Elle prit sa revanche aux 13ème au 14ème siècles, en dominant le pays Chola. Comme leurs voisins, les Pandya connurent au fil des siècles d'innombrables conflits avec leurs voisins Pallava, Chalukya, Hoysala, rois de Ceylan et surtout Chola. La troisième dynastie Pandya disparut en 1311 lors de l'expédition de Malik Kafur, au service du Sultanat de Delhi.

Paramâra : dynastie secondaire d'origine Râjput qui régna dans le Mâlvâ (sud du Rajasthan et ouest du Madhya Pradesh), avec Ujjain comme capitale, du 10ème au 12ème siècle

Parashu : hache, l'un des attributs de Ganesh

Parshvanath : 23 ème Maître de la lignée des Tîrthankara. On le représente avec une couronne de sept cobras protecteurs au-dessus de sa tête. Son existence historique semble attestée vers le 8 ème siècle avant notre ère

Pârvatî : "la fille de la montagne", parèdre (Shakti, c'est à dire instrument du pouvoir procréateur de Shiva) de Shiva, mère de Ganesh. Elle est aussi la reine des lutins et des esprits qui errent sur terre, ainsi que le capitaine des Gana. Elle est généralement représentée comme forme féminine "paisible" de Shiva.

Pasha : lacet, noeud coulant, attribut très fréquent de Ganesh

Payasam : dessert lacté

Pingala Nadi : Nadi dans lequel circule l'énergie (prana) "solaire". Voir Nadi

Pippal : Ficus religiosa, arbre sacré consacré à la Trimûrti (Shiva, Brahmâ, Vishnu); c'est également l'arbre sacré des bouddhistes, car c'est sous un arbre pippal que le Bouddha atteignit l'Illumination (bodhi=Eveil, d'où le nom de "bodhi tree")

Pîtha : généralement, on désigne sous ce terme la base d'un temple, avec ses frises décoratives de motifs divers en bandes successives. Mais c'est aussi le siège, le trône sur lequel sont figurés les dieux. Le pîtha de Ganesh est fréquemment représenté : sur les miniatures et fresques des haveli du Rajasthan, c'est une simple table hexagonale, le plus souvent. Ce peut être un trône à dossier haut, garni de velours et de coussins. Le pîtha de Ganesh est aussi un lotus double, sur beaucoup de statues de bronze et de pierre. Le Pîtha est aussi l'un des lieux sacrés (Shakti Pîtha) où les différentes parties du corps de la déesse tombèrent sur Terre

Prabha : (ou prabhavali) auréole derrière la tête dans certaines représentations de Ganesh (ou d'autres divinités)

Prakriti : dans le Sâmkhya, Prakriti est est le principe de la matière, c'est le pôle féminin et actif. De son interaction avec Purusha, résulte la Manifestation. Prakriti fonctionne grâce aux modalités qu'expriment les Guna. Au fil des siècles, ce concept développé dans le Sâmkhya devient similaire avec celui de Shakti

Prâna : souffle vital. La théorie du prâna est extrêmement importante, en particulier dans le Yoga dont les techniques de prânâyâma visent à la maîtrise de la respiration. Pour le yoga, le prâna qui anime l'être humain, par l'inspir et l'expir, est la même énergie qui anime les mondes

Pranava : nom habituel du mantra OM, également dénommé Omkara (et alors vénéré comme divinité à Omkareshvar, au sud-ouest du Madhya Pradesh)

Prânâyâma : de nombreuses techniques du yoga ont pour but le contrôle de la respiration. Il s'agit de régulariser la respiration, de l'équilibrer (en égalisant les flux d'énergie de Ida et de Pingala Nadi), puis de la ralentir et d'obtenir progressivement des suspensions de souffle de plus en plus longues. Ces méthodes demandent d'être apprises d'un enseignant expérimenté. Les prânâyâma sont inclus dans le Hatha Yoga

Prithivî : l'un des noms de la déesse Terre, épouse du dieu Dyaus, le Ciel

Pûjâ : culte d'adoration du dieu par le canal de son image (statue ou autre représentation). La pûjâ peut être publique, dans les temples, ou privée, au domicile de chacun. La pûjâ privée est quotidienne ; le maître de maison est habilité à la réaliser, pour autant qu'il suive le rituel ad hoc. Des pûjâ particulières sont demandées à des officiants compétents pour des actes plus solennels, par exemple à l'occasion de mariages, mais aussi pour célébrer un événement, ou demander l'aide du dieu du foyer.

Puñyaka : pratiques de purification suivies lors de son ascèse par Pârvatî pour s'attirer des mérites (puñya = mérites)

Purâna : textes tardifs (12ème au 14ème siècle environ) de légendes et mythologies sur les dieux

Purusha : Esprit Cosmique dans le Sâmkhya (l'un des six darshana de l'Hindouisme); dans le sens qu'il a ici, Purusha est l'"Etre Cosmique" qui, dans la mythologie pré-védique, était conçu comme le pendant macrocosmique anthropomorphisé de l'être humain qui lui, se situe au niveau microcosmique